LA GUERRE MACONNIQUE - Revue Internationale des Sociétés Secrètes

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Après l’ennemi extérieur, l’ennemi intérieur. Les hostilités sont reprises, si tant est d’ailleurs qu’elles aient jamais cessé alors qu’elles se dissimulaient sous le couvert de l’« union sacrée ».

Dès 1914, l’Allemand qui a élaboré et rédigé la Loi de séparation, « occupait ses loisirs de guerre, disait-il, à compléter le dossier des communautés hospitalières de femmes pour qu’à l’aurore de la paix, on puisse leur refuser en bloc l’autorisation de les exiler en confisquant leurs biens. »

Entre-temps, la presse socialo-maçonnique nous rappelait notre situation de parias et de condamnés à mort. La lanterne du 8 janvier 1917 terminait ainsi son premier article intitulé : Le Vatican et la Guerre : « Pour nous, le cléricalisme n’a jamais cessé d’être l’ennemi, aucune méprise n’était possible et nous avons, aujourd’hui comme hier, le droit de constater que nous avons toujours dénoncé, en vouant l’Eglise à l’exécration de tous les patriotes, un grand péril républicain et aussi un péril national contre lequel nous devons être incessamment en garde. »

 

Il ne faut pas chercher ailleurs le plan et le mot d’ordre des événements tragiques que nous vivons depuis 1914. C’est l’assaut suprême du laïcisme contre le catholicisme ; et comme, dans cette lutte, malgré de regrettables dénégations, le peuple foncièrement catholique est encore le nôtre et que le salut de la religion et de la civilisation ne viendra ni de l’Italie, ni de l’Autriche, ni de l’Espagne, encore moins des pays protestants, mais bien de la France, il est naturel qu’elle soit particulièrement visée et que cette gigantesque et infernale poussée que nous subissons soit l’œuvre de la maçonnerie qui, fidèle à ses origines, se fait gloire de s’appeler la Contre-Eglise et la Contre-France.

 

 

Format A4 – 110 pages